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Revue WATT - danse et performance

Détails
Publication : 9 février 2020

 

 

Revue WATT

le jeudi 20 février à la librairie Le Bal des Ardents

Watt, le jeudi 20 février à la librairie Le Bal des Ardents

Watt est pour les arts performatifs une revue conçue comme un studio à ciel ouvert. Elle se propose de rentrer dans la matière d’un acte de création et de le prolonger à travers trois formes possibles. Des entretiens autour du travail d’un artiste interrogé par un autre artiste (Within). Une carte blanche sur plusieurs pages (White Page) offerte à un artiste permettant de visualiser la fabrique des outils. Et enfin un article de réflexion (What More). Résolument tournée vers l’Europe, elle porte son regard sur la scène européenne à un rythme annuel depuis 3 ans.

 

Invitées : Charlotte Imbault, co-fondatrice de Watt, en dialogue avec Marie-Christine Vernay, ancienne journaliste au journal Libération, collaboratrice de la revue en ligne Délibéré.

 

 

Jeudi 20 février à 19 h

Entrée libre et gratuite

 

Librairie Le Bal des ardents
17 rue Neuve
69001 LYON

 

Métro A - Hôtel de Ville 

 

 

 

Transbordeur - photographie, histoire, société

Détails
Publication : 15 janvier 2020

 

 

 

 

Transbordeur, photographie - histoire - société,
le jeudi 13 février à la librairie Michel Descours

 

Présentation du n° 4 consacré à la "photographie ouvrière"

 

Au cours des années 1920, la photographie est devenue une « arme dans la lutte des classes », selon l’expression consacrée dans les milieux communistes. C’est en effet à ce moment que les travailleurs se saisirent d’appareils photographiques dans le but de documenter leur quotidien, leur travail et leurs loisirs, plus singulièrement leur engagement dans le mouvement social. Cette nouvelle méthode d’agit-prop, consistant à déléguer aux ouvriers les moyens de production visuels, s’est étendue à différents pays – l’Allemagne et l’URSS en premier lieu, mais aussi la Tchécoslovaquie, la France, les États-Unis, etc.

Dix ans après l’exposition tenue à Madrid, A Hard and Merciless Light, et un an après l’exposition du Centre Pompidou Photographie, arme de classe, ce numéro 4 de Transbordeur rend compte de l’actualité foisonnante de la recherche sur la photographie ouvrière en étendant le sujet tant sur le plan géographique que chronologique.

 

Intervenant : Christian Joschke, co-directeur de la revue

 

Auteurs du numéro :  Céline Assegond, Lorraine Audric, Jennifer Bajorek, Emily Joyce Evans, Charlene Heath, Wolfgang Hesse, Margaret Innes, Christian Joschke, Christian Koller, Fedora Parkmann, Alessandra Ponte, Jorge Ribalta, Kathrin Schönegg, Andrés Mario Zervigón

 

 

Entrée libre et gratuite

Informations : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Librairie Michel Descours
31 rue Auguste-Comte 69002 Lyon

Métro A - Ampère 
A 5 minutes de Bellecour

 

 

 

 

L'observatoire, la revue des politiques culturelles

Détails
Publication : 13 janvier 2020

 

 

L'Observatoire, la revue des politiques culturelles,

le jeudi 30 janvier à la librairie Le Bal des Ardents

 

L’Observatoire des politiques culturelles est un organisme national qui travaille sur l’articulation entre l’innovation artistique et culturelle, les évolutions de la société et les politiques publiques au niveau territorial. Il a été créé en 1989 et est basé à Grenoble. Organisant études, rencontres, formation continue et diffusion d’informations, notamment avec sa revue, il exerce un rôle d’éclaireur pour un large cercle de professionnels des arts et de la culture, d’experts et d’élus.

 

Invités : Jean-Pierre Saez, directeur de la publication et Lisa Pignot, rédactrice en chef, 
sur le thème : L'artiste a-t-il tous les droits ?

 

Que ce soit sous l'angle de la liberté de création ou du droit d'auteur, les droits des artistes font régulièrement l'objet de débat et de contestation. De quels droits dispose l’artiste pour défendre sa création et pour en vivre ? Comment, à l’époque du numérique et du partage mondialisé des données, concilier protection des œuvres et partage de la création ? Quelle protection du droit des auteurs garantit la nouvelle directive européenne ? Par ailleurs, si la liberté de création est systématiquement menacée dans les pays aux régimes autoritaires, elle peut être aussi remise en cause dans des pays démocratiques, parfois même ici et maintenant. En France, la loi soutient que « La création artistique est libre ». Est-ce toujours le cas et comment comprendre cette affirmation ? Face aux affaires judiciaires récentes qui ont secoué les mondes du cinéma ou de la musique et qui instaurent un certain malaise dans le positionnement du public vis-à-vis de l’artiste, peut-on légitimement remettre en cause le droit de ces artistes à présenter leur création ? En quoi les demandes d’annulation d’une projection ou d’un spectacle relèvent-elles de la censure et constituent-elles une atteinte à la liberté d’expression et de création ?

 

 

Entrée libre et gratuite

 

Librairie Le Bal des ardents
17 rue Neuve
69001 LYON

 

Métro A - Hôtel de Ville 

 

 

 

ROVEN - Revue de dessin contemporain - Mardi 3 décembre

Détails
Publication : 20 novembre 2019

 

 

 

La revue de dessin contemporain Roven

le mardi 3 décembre, à la librairie Michel Descours

 

Roven est la première revue critique française sur le dessin contemporain. Désormais annuelle, elle a été créée en 2015 et a publié 14 numéros. Le dessin occupe une place importante dans le paysage de l'art contemporain. Sa pratique est relayée par des institutions, des individus et des galeries spécialisées, des expositions thématiques. L'approche critique de Roven met en valeur la manière dont le dessin est pratiqué, utilisé, détourné, afin de stimuler le dialogue sur ce support, et plus largement sur l'art : interventions d'artistes, article de fond à caractère scientifique, intervention libre d'un artiste, d'un commissaire ou d'un critique d'art, entretien consacré à un artiste international, focus sur un dessin historique, gros plan sur une collection, portfolio, sélection bibliographique et articles sur des artistes émergents ou confirmés, français ou étrangers.

 

Rencontre avec Marine Pagès, co-fondatrice et animatrice de Roven, en dialogue avec Gwilherm Perthuis.

 

Présentation de la revue, de son histoire, de son articulation, de son graphisme et de ses multiples centres d'intérêts.

Puis présentation d'une monographie éditée par Roven, consacrée à l'artiste Alexandre Leger, qui bénéficie d'une exposition au Musée d'art moderne et contemporain de Saint-Etienne à partir du 30 novembre 2019.

 

Librairie Michel Descours 31 rue Auguste-Comte 69002 Lyon

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Cycle "en revues" 2019-2020 : le programme

Détails
Publication : 20 novembre 2019

 

LIVRAISONS – 2019-2020

 


La revue est un laboratoire où naissent les plus grandes pensées et les plus belles œuvres, et un outil essentiel pour appréhender le monde contemporain. L'association Livraisons – Festival de la revue la défend depuis 2014. Cette année, l'association a choisi d'étoffer son cycle régulier de rencontres et d'inviter des revues non seulement, comme les années passées, à la librairie Le Bal des Ardents, mais aussi à la librairie Michel Descours, librairie spécialisée dans le livre d'art, ainsi qu'à la Poéthèque de Villefontaine, une incomparable bibliothèque de revues littéraires située en Isère. Voici le programme des prochaines présentations, toutes à 19 heures, toutes à l'entrée libre et gratuite. Nous vous y souhaitons nombreux.

 

 

Librairie Michel Descours 31 rue Auguste-Comte 69002 Lyon

Librairie Le Bal des ardents 17 rue Neuve 69001 Lyon

 

 

 

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L'Observatoire, la revue des politiques culturelles, le jeudi 30 janvier à la librairie Le Bal des Ardents

 

L’Observatoire des politiques culturelles est un organisme national qui travaille sur l’articulation entre l’innovation artistique et culturelle, les évolutions de la société et les politiques publiques au niveau territorial. Il a été créé en 1989 et est basé à Grenoble. Organisant études, rencontres, formation continue et diffusion d’informations, notamment avec sa revue, il exerce un rôle d’éclaireur pour un large cercle de professionnels des arts et de la culture, d’experts et d’élus.

Invités : Jean-Pierre Saez, directeur de la publication, Lisa Pignot, rédactrice en chef,
sur le thème : L'artiste a-t-il tous les droits ?

 

Que ce soit sous l'angle de la liberté de création ou du droit d'auteur, les droits des artistes font régulièrement l'objet de débat et de contestation. De quels droits dispose l’artiste pour défendre sa création et pour en vivre ? Comment, à l’époque du numérique et du partage mondialisé des données, concilier protection des œuvres et partage de la création ? Quelle protection du droit des auteurs garantit la nouvelle directive européenne ? Par ailleurs, si la liberté de création est systématiquement menacée dans les pays aux régimes autoritaires, elle peut être aussi remise en cause dans des pays démocratiques, parfois même ici et maintenant. En France, la loi soutient que « La création artistique est libre ». Est-ce toujours le cas et comment comprendre cette affirmation ? Face aux affaires judiciaires récentes qui ont secoué les mondes du cinéma ou de la musique et qui instaurent un certain malaise dans le positionnement du public vis-à-vis de l’artiste, peut-on légitimement remettre en cause le droit de ces artistes à présenter leur création ? En quoi les demandes d’annulation d’une projection ou d’un spectacle relèvent-elles de la censure et constituent-elles une atteinte à la liberté d’expression et de création ?

 

 

 

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Transbordeur, photographie - histoire - société, le jeudi 13 février à la librairie Michel Descours

 

Présentation du n° 4 consacré à la "photographie ouvrière"

 

Au cours des années 1920, la photographie est devenue une « arme dans la lutte des classes », selon l’expression consacrée dans les milieux communistes. C’est en effet à ce moment que les travailleurs se saisirent d’appareils photographiques dans le but de documenter leur quotidien, leur travail et leurs loisirs, plus singulièrement leur engagement dans le mouvement social. Cette nouvelle méthode d’agit-prop, consistant à déléguer aux ouvriers les moyens de production visuels, s’est étendue à différents pays – l’Allemagne et l’URSS en premier lieu, mais aussi la Tchécoslovaquie, la France, les États-Unis, etc.

 

Dix ans après l’exposition tenue à Madrid, A Hard and Merciless Light, et un an après l’exposition du Centre Pompidou Photographie, arme de classe, ce numéro 4 de Transbordeur rend compte de l’actualité foisonnante de la recherche sur la photographie ouvrière en étendant le sujet tant sur le plan géographique que chronologique.

 

Intervenant : Christian Joschke, co-directeur de la revue

 

 

 

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Watt, le jeudi 20 février à la librairie Michel Descours

 

Watt est pour les arts performatifs une revue conçue comme un studio à ciel ouvert. Elle se propose de rentrer dans la matière d’un acte de création et de le prolonger à travers trois formes possibles. Des entretiens autour du travail d’un artiste interrogé par un autre artiste (Within). Une carte blanche sur plusieurs pages (White Page) offerte à un artiste permettant de visualiser la fabrique des outils. Et enfin un article de réflexion (What More). Résolument tournée vers l’Europe, elle porte son regard sur la scène européenne à un rythme annuel depuis 3 ans.

 

Invitée : Charlotte Imbault, co-fondatrice de Watt, en dialogue avec Marie-Christine Vernay.

 

 

 

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RumeurS, le jeudi 19 mars à la Poéthèque de Villefontaine (Isère)

 

Revue semestrielle qui entend relater, dans la diversité des voix, une certaine actualité des écritures, RumeurS est née sous l’impulsion de La Rumeur libre Éditions, elle est animée par Thierry Renard et a publié 6 numéros depuis sa création en 2016. Elle se propose de donner à lire des textes inédits d’auteurs d’aujourd’hui : recueils de création, textes écrits en atelier, voix venues d’ailleurs, et elle se situe hors des modes et des courants littéraires. Elle place son exigence de qualité sur la plus haute branche de l’arbre le plus haut.

 

Invités : Ainis Selena, Dainius Gintalas, écrivains lituaniens ; Jean-Baptiste Cabaud, poète ; Thierry Renard, rédacteur en chef de la revue ; Andrea Iacovella, éditeur.

 

 

 

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Mots et Tracés, deux revues éditées par ENS Éditions, le vendredi 10 avril au Bal des Ardents

La revue de sciences humaines Tracés réunit deux fois par an des auteurs issus de diverses disciplines autour d'un thème ou d'un problème commun traversant les sciences humaines. Parfois, il s'agit de rendre compte d'un débat ancien qui a pris un tour nouveau en raison de l'actualité éditoriale ou d'événements politiques. D'autres fois, l'ambition est de soumettre à une interrogation croisée une notion que les multiples traditions intellectuelles et disciplinaires abordent en ordre dispersé, ou bien encore de tenter des rapprochements plus spéculatifs autour d'un terme aux usages mal contrôlés. La conviction profonde de Tracés est que le dialogue interdisciplinaire est non seulement possible mais fécond.

 

Mots. Les Langages du politique s'inscrit dans une perspective interdisciplinaire à la croisée des sciences du langage, des sciences du politique et des sciences de l'information et de la communication. La revue publie des dossiers thématiques, des articles en rubriques « Varia », « Méthodologie » ou « Mots en politique », des notes de recherche, des comptes rendus de lecture, une bibliographie des publications sur les langages du politique.

 

Invités : Chloé Gaboriaux pour Mots, Anthony Pecqueux pour Tracés, Sandrine Padilla et Isabelle Boutoux pour ENS Éditions.

 

 

 

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Apulée, le jeudi 28 mai à la librairie Le Bal des Ardents

 

Cette revue annuelle de littérature et de réflexion initiée par Hubert Haddad, et qui a publié son quatrième numéro au printemps 2019 s’engage à parler du monde d’une manière décentrée, nomade, investigatrice, loin d’un point de vue étroitement hexagonal, avec pour premier espace d’enjeu l’Afrique et la Méditerranée. S'y retrouvent romanciers, nouvellistes, plasticiens, penseurs et poètes des cinq continents, qui ont la part belle pour dire et illustrer une idée de la liberté dans l’interdépendance et l’intrication vitale des cultures.

 

Invités : Yahia Belaskri, Hubert Haddad

 

 

 

Les noms des revuistes invités et de leurs interlocuteurs pour chaque revue seront communiqués au fil des mois.

 

 

Librairie Michel Descours, 31 rue Auguste-Comte, Lyon 2e  Tél. 04 78 42 65 67 Réservations recommandées : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 

Le Bal des Ardents, 17 rue Neuve, Lyon 1er   Tél. 04 72 98 83 36

Poéthèque, 90 avenue de la Verpillière, 38090, Villefontaine  Tél. 07 81 93 54 09

 

Estrangemental : les relations entre anthropologie et science-fiction

Détails
Publication : 7 août 2019

 

CYCLE "EN REVUES"

 

Estrangemental / Philip K. Dick :
les relations entre anthropologie et science-fiction

Présentation du numéro 29 de la revue Gradhiva 

 

Avec Pierre Déléage et Emmanuel Grimaud, coordinateurs du numéro

 

Samedi 21 septembre 2019 à 17 heures
Librairie Michel Descours 31 rue Auguste-Comte 69002 Lyon

 

Entrée libre
Réservations recommandées : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

 

 

 

  

Ce monde en cache-t-il un autre ? Et si notre réalité déréglée n’était qu’une réalité parmi d’autres, encore plus défaillantes ? Et que faire quand il ne restera plus aucun monde ou que nous les aurons tous traversés ? Le soupçon sur la nature de la réalité et sur ce qu’elle pourrait camoufler est au coeur de l’oeuvre de l’écrivain de science-fiction Philip K. Dick, mais aussi au point de départ de nombreuses enquêtes d’anthropologues sur la sorcellerie, la magie ou la divination. Dès lors qu’est-ce que les anthropologues ont à apprendre de la lecture de Philip K. Dick et comment penser la relation entre anthropologie et science-fiction ?

Ce numéro de Gradhiva comprend un texte inédit en français de Philip K. Dick.

 

 

ACHETER CE NUMERO A LA LIBRAIRIE DESCOURS

 

 

Sommaire du dossier Estrangemental :

 

  • Introduction.  Anomalie. Champ faible, niveau légumes

    Par Pierre Déléage et Emmanuel Grimaud

  • Cosmogonie et cosmologie par Philip K. Dick, traduit par Hélène Collon

  • La singularité fantôme. Hypnose, chasse aux spectres et cybernétique de la transmigration

    à Calcutta par Emmanuel Grimaud

  • Convergence en astrobiologie. Expérimentation contrefactuelle dans les sciences et les arts par Istvan Praet

  • L’amour d’air au Japon. Rituels de rencontre avec des voix venues d’ailleurs par Agnès Giard

  • L’incognoscible maître de la réalité par Arnaud Esquerre

  • Divergence technologique. Chamanisme et numérisation en Amazonie par Pedro de Niemeyer Cesarino

  • « La Faillite de l’imagination ». De l’existence scientifique de la sphère de Dyson par Julien Wacquez

  • Manhattan Transfer. Benjamin Lee Whorf diffracté par Philip K. Dick par Pierre Déléage

  • L’Histoire qui met fin à toutes les histoires pour l’anthologie d’Harlan Ellison.

    Dangereuses visions par Philip K. Dick. Traduction : Emmanuel Jouanne, revue par Hélène Collon

 

 

 

A propos de la revue :

Fondée en 1986 par Michel Leiris et Jean Jamin, Gradhiva est publiée par le musée du quai Branly pour sa nouvelle série. Elle se veut un lieu de débats sur l'histoire et les développements actuels de l'anthropologie fondés sur des études originales et la publication d'archives ou de témoignages. Elle privilégie aussi l'étude et l'analyse d'objets réels ou symboliques ainsi que des problématiques muséologiques et anthropologiques. Surtout, elle est ouverte à de multiples disciplines : l'ethnologie, l'esthétique, l'histoire, la sociologie, la littérature ou encore la musique. 

 

 

 

 

 

 

Illusio, une revue ardente au Bal des ardents

Détails
Publication : 30 mai 2019

 

par Catherine Goffaux

 

Le 23 mai, Frédéric Jars, qui collabora un temps à Entropia, la revue d'étude théorique et politique de la décroissance, aujourd'hui disparue, accueillait de façon très attentive Ronan David et Fabien Lebrun, membres du collectif Illusio (quatre ou cinq permanents, bénévoles), venus de Caen et de Nantes, à l'invitation de Livraisons, Festival de la revue, pour présenter au Bal des Ardents le n°18 de leur revue au titre éponyme. Leur collectif est le lieu d'une élaboration critique hétérogène. Entre autres luttes, il a soutenu activement la mobilisation contre la loi El Khomri.

 

 

 

Fred Jars leur a donné pour le n° 18 une contribution intitulée: « 'Oh you ! Pretty things', sur les enfants, le virtuel et la société marchande », mais c'était la première fois qu'ils se rencontraient.

Illusio, la revue, a été fondée en 2004 et compte 11 livraisons. Si le dernier numéro est le 18, c'est qu'il y a eu plusieurs numéros doubles. 

Lire la suite : Illusio, une revue ardente au Bal des ardents

La revue L'Allume-feu

Détails
Publication : 20 mai 2019

 

par Catherine Goffaux

 

 

La revue L'Allume-feu est arrivée par la poste. Pas de triche jusque-là, bien que « La triche » soit le thème de ce numéro 2 sorti en février de cette année. « Il n'y a pas de règles en littérature », dit l'éditorial écrit à plusieurs mains. De qui, ces mains ?

Quand sur la toile, on appelle l'un des premiers noms, celui de Léantin Moras-Bavette, rien ne sort, n'écrirait-il que dans L'Allume-feu ? Attention, il revendique dans le texte d'ouverture l'usage de plusieurs pseudonymes. Passons au suivant, Matthieu Rabaud : quand on le recherche sur la toile, arrive un directeur de Pizza Hut, et si l'on affine en recherchant « Matthieu Rabaud, écrivain », il en existe bien un, qui, selon le « Plus d'images », aimerait Stefan Zweig et Roland Barthes par Roland Barthes. Si l'on poursuit avec « Matthieu Rabaud, poète », revoici Stefan Zweig mais Barthes a disparu, et apparaît la couverture de la revue Poésie 1. Son texte ne lève pas le possible « voile de l'imposture ». Gaëlle Vatimbella, elle, existe bien puisqu'elle a participé à une lecture aux Nouveautés, une librairie parisienne de la rue du Faubourg-du-Temple. Y a-t-elle lu « Virgile ou la disparition », le texte qu'elle a donné à ce numéro ? Rémi Baille, le directeur de la publication selon l'ours, celui-là doit exister pour de vrai : il fallait bien que quelqu'un déclare la revue, se procure un Issn et aille chez l'imprimeur. L'un de ses textes est le récit d'une supercherie. Apparemment, il serait étudiant, secrétaire en 2017 du jury du Prix du roman écologique où siège aussi Alexis Jenni. Le site de la revue Esprit indique que sa biographie n'est pas encore disponible !  Prenez garde romanciers écologistes, avec lui, les « demi-mots ne valent rien ».

Lire la suite : La revue L'Allume-feu

LA REVUE ILLUSIO - Bal des ardents - 23 mai 2019

Détails
Publication : 24 avril 2019

 

 

 

Dans le cadre du cycle consacré aux revue, l'association Livraisons invite la revue

 

ILLUSIO

 

Avec Ronan David et Fabien Lebrun

 

Jeudi 23 mai 2019 à 19 heures
Librairie Le Bal des ardents 17 rue Neuve 69001 LYON

 

Entrée libre

 
 
 

Illusio est une revue pluridisciplinaire à la croisée de la théorie politique, de la philosophie sociale et de la sociologie critique. Ses réflexions et ses publications se concentrent principalement sur les théories critiques du capitalisme, s’inscrivant au sein d’une tradition sociologique et philosophique initiée par Marx, reprise et altérée par l’École de Francfort, le freudo-marxisme, les situationnistes, des penseurs de l’écologie politique, de la philosophie morale et de la technique, la critique de la valeur, etc. Le collectif Illusio se propose d’actualiser la théorie critique et de participer à l’élaboration d’une critique radicale du capitalisme contemporain. 

Lors de cette soirée, des membres du collectif Illusio présenteront le dernier numéro de la revue consacré à l’enfance au temps de l’humanité superflue à partir de la lecture de quelques extraits de textes figurant dans le numéro. Mais cette soirée sera aussi l’occasion de découvrir d’autres activités éditoriales du collectif à savoir : les 4 volumes de la revue qui ont été consacrés à la théorie critique de la crise et qui ont rassemblé de nombreux intellectuels proches de l’école de Francfort. 
La correspondance entre Theodor Adorno et Siegfried Kracauer parue aux Editions du Bord de l’Eau.

 

 
 
 
 
 

Une revue poético-laborieuse : Chiche Capon

Détails
Publication : 11 décembre 2018

 

par Catherine Goffaux

Je viens de faire une relecture et correction du mémoire de fin d'études d'une jeune fille s'apprêtant à chercher un poste dans les ressources humaines. Je suis consternée... J'aimerais oser lui donner à lire Chiche Capon, revue poético-laborieuse, dont le premier numéro, consacré au travail, vient de paraître.

Il est le fruit des rencontres hebdomadaires, 4 ans durant, d'un trio composé de Delphine Alleaume, Flavie Cournil et Frédéric Bancel. La forme revue est le prolongement naturel de leur pratique de réflexion commune sur le monde et la matérialisation de leur volonté d'agir, à leur échelle. Le thème du travail s'est imposé tout aussi naturellement, puisqu'il était le thème essentiel de leurs discussions et de leurs lectures.

Les questions qu'ils se posaient, ils les posent à d'autres – aucun des trois n'a écrit dans ce numéro – qui sont sociologue, philosophe, psychologue, économiste, linguiste, artiste... Ainsi se succèdent une compilation de textes théoriques et contemporains « qui alimentent [leur] humeur entêtée » (Dominique Méda, Agnès Vandevelde-Rougale, Danièle Linhart, Richard Sobel... Bernard Stiegler, dont ils ont fréquenté l'académie d'été), des reproductions de textes anciens (Hannah Arendt, Nietzsche), une histoire du temps de travail, une remise en cause de l'étymologie du mot « travail », des témoignages d'étudiants en école d'architecture, un « récit du travail ». Et aussi des propositions plus sensibles, plus littéraires : un extrait de Travaux du trimardeur Georges Navel, un extrait d'un livre en cours d'Éric Meunié, le très drôle entretien d'embauche de Louis Pâris, « L'Éclair » de Rimbaud, un poème écrit en 1846 par un ouvrier tisserand et l'allégorie du scarabée bousier qui ouvre le volume, juste après l'éditorial. Une constellation de textes aux points de vue différents et de relations d'expériences. Parce que, dit le trio, le travail, c'est quelque chose sur quoi tout le monde, et pas seulement les professionnels de la profession, a quelque chose à dire, y compris ceux qui en sont privés.

Comme l'a relevé Paul Ruellan qui les interrogeait au Bal des Ardents mercredi 21 novembre, les trois directeurs éditoriaux se sont « ressaisis du travail pour ne plus être en lutte avec lui ». Il n'est pas certain qu'ils soient parvenus à ne plus être en lutte avec le travail tel qu'il est désormais, privé de sens, en crise et soumis à l'idéologie managériale, mais il est certain qu'ils se sont saisis du thème avec pertinence et ont « adhéré au projet de l'entreprise » !, comme il est maintenant demandé aux salariés.

Des collages d'images provenant de Tout l'univers, et qui, eux, échappent au thème choisi, ponctuent le volume ; le cahier central confié à l'artiste Camille Saint-Jacques est à la fois une reproduction de quelques-unes de ses peintures et des extraits d'un journal d'atelier où il s'attarde sur la temporalité propre au fait de peindre.

La principale qualité de Chiche Capon est son mélange de modestie et d'exigence, sa parfaite lisibilité, graphique et de contenu, qui fait que l'on aimerait la recommander à tous ceux qui se lancent dans le management et à tous ceux qui parlent en novlangue – et que ce cadre des ressources humaines d'une grande collectivité de la Région Auvergne-Rhône-Alpes dont l'interview sous couvert d'anonymat rassure, pardonne cette généralisation !

« Chiche Capon » : on pourrait croire à une expression typiquement stéphanoise, en fait, c'est une sorte de mantra que se répètent les trois héros des Disparus de Saint-Agil de Christian-Jaque, mais Delphine Alleaume, Flavie Cournil et Frédéric Bancel ne rêvent pas de partir en Amérique comme les garçons du film, ils sont résolus à continuer la revue, et sous cette forme (alors que leurs discussions auraient pu déboucher sur un projet d'exposition ou de rendez-vous publics). Refusant l'urgence permanente qui régit la société actuelle et qui paradoxalement nous ralentit, et se sachant très lents, les chiches capons ne proposent pas de formulaire d'abonnement. Faudra-t-il attendre 2022 pour lire leur numéro 2 ? Espérons que non.

Catherine Goffaux

 

  

Numéro 1 - 128 pages - 16,5 x 24 cm
400 exemplaires. Un tamponnage manuel rend chaque couverture unique.

15 € + 5 € de frais de port

Chèque à rédiger à l’ordre de Chiche Capon Éditions et à adresser à :
Chiche Capon Éditions 32 rue de la Résistance, 42 000 Saint-Étienne

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 06 30 36 95 34 / 06 76 29 32 92

 

 

 

Chiche Capon et Dépli au Bal des ardents

Détails
Publication : 15 novembre 2018

 

 

CYCLE "EN REVUE" A LA LIBRAIRIE LE BAL DES ARDENTS / LYON

 

CHICHE CAPON ET DEPLI

 

Mercredi 21 novembre 2018 

à 19 heures

 

Le Bal des ardents 

17 rue Neuve 69001 Lyon

 

Entrée libre

 

 

L'association Livraisons garde un œil attentif au paysages des revues, en particulier lorsqu'elles apparaissent sur le territoire régional. C'est le cas de Chiche Capon (Saint-Etienne), revue de pensée dont le premier numéro est consacré au travail, et de Dépli (Lyon) qui provoque un dialogue entre un artiste, un écrivain et un penseur à travers un objet papier singulier. Gageons que ces deux revues créées cet automne auront de quoi dialoguer ensemble. 

 

Intervenants : Delphine Alleaume, Frédéric Bancel et Flavie Cournil (pour Chiche Capon) ; Lou Herrmann et Lauriane Vatin (pour Dépli)

Dialogue modéré par Paul Ruellan

 

 

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